Un exercice axé sur les aspects de survie en mer en cas d’amerrissage forcé a été organisé ce vendredi 07 mai de 09H à 13H00 au profit du personnel navigant de la Gendarmerie notamment celui de la section aérienne (SAGN).
Au delà du personnel navigant de la SAGN, l’exercice a mobilisé deux vedettes et cinq plongeurs de la Section de l’environnement, une vedette et quatre plongeurs de la BNSP, dans un environnement d’interoperabilité entre les unités spécialisées de la Gendarmerie et de la BNSP. Dans cette dynamique, la Gendarmerie a amorcé sa montée en puissance de sa composante aérienne, en se dotant d’une grande unité spécialisée dénommée légion de gendarmerie de l’air et des transports aériens. Elle renforcera l’action de l’État en mer aux côtés de la marine nationale et concentrera ses efforts sur les missions de surveillance du territoire et du littoral. C’est aussi dans une stratégie de développement des capacités dans la lutte contre l’immigration irrégulière et la pêche illégale dans les eaux territoriales, limite de la compétence de la Gendarmerie.
L’exercice, coordonné avec la section Environnement, consiste à la mise à l’eau des pilotes et des mécaniciens de la Section aérienne de la Gendarmerie hors des vues de la terre ferme, pour évaluer leur capacité de réaction face à une situation de naufrage. C’est un scénario qui, en amont, exige des mesures élémentaires de sécurité relatives au survol maritime contribuant ainsi à diversifier les activités de la SAGN.
En termes de perspectives et dans un avenir très proche la Gendarmerie compte franchir le pas avec l’acquisition de nouveaux moyens dont les hélicoptères pour véritablement se moderniser et atteindre les standards opérationnels des unités de police de référence dans le monde.
Avec la création de la Légion de Gendarmerie de l’air et des transports aériens (LGATA), une transition sur des moyens plus exigeants en termes de soutien logistique et de mise en œuvre est envisagée avec l’appui des partenaires.
